🗓️ Note : Cet article est une archive importée de mon ancien blog. Certaines informations peuvent ne plus être à jour.

Où quand la Société Nationale des Chemins de fer Français propose un remake de 1984 .

Bon, j’ai mis un titre accrocheur pour choquer dans les chaumières et récupérer le maximum de clic afin de devenir riche et célébre ; néanmoins je trouve qu’il y a un prémice à l’oeuvre de George Orwell dans ce qui va suivre :

J’ai profité de quelques jours de répit pour retourner voir de la famille. Et pour cela, j’ai pris le TGV (le billet était vraiment pas cher…) . Il se trouve que dans ces trains (je ne sais pas si c’est une exclusivité au réseau Grande Vitesse) , on vous propose du WiFi gratuitement. J’ai donc tenté de me connecter depuis mon laptop (sous Linux Mint). On active le WiFi, on repére le réseau, (si vous êtes à pleine vitesse vitesse vous ne verrez que celui qui vous intéresse…) ; on clique, et hop on est connecté !

Puis on lance son navigateur préféré (Mozilla Firefox) et on arrive sur un portail d’accueil. On y voit notre trajet sur une frise. A gauche le point de départ, à droite le point d’arrivé avec l’heure d’arrivée estimée. Et au milieu de tout ça, un petit curseur qui nous indique notre position actuelle, ainsi qu’une petite bulle avec des petites annotations comme par exemple un retard. (Mon train était parti avec 5 minutes de retard ; il y avait donc une info-bulle au dessus de la gare de départ nous indiquant cette information).

Franchement c’est bien foutu ! Et ca me rappelle les écrans d’informations dans l’Eurostar. (Oui, je suis riche. #ironie)

Je sens bien qu’au moment où j’écris ces lignes, une capture d’écran aurait été la bienvenue mais je n’avais alors pas pris la peine d’en faire. Mea Culpa… Alors j’ai tout de même trouvé une image d’illustration sur les internets. C’est pas terrible mais sachez que ca ressemble à ça :

Le portail WiFi du train. Tchou ! Tchou ! (Remarquez la frise en haut de l’écran)

Alors, bien que ce systéme d’information sur notre trajet est sympathique, comment fait on pour accéder au reste de l’internet mondiale et répandre des vidéos de chatons ?

Et bien sur ce portail d’accueil, vous devez vous identifier. Soit à l’aide de votre numéro de billet . Soit en créant un compte sur ce portail. Il faut donc montrer patte blanche avant d’entrer. C’est alors que j’ai aperçu le petit lien renvoyant vers les CGU. Conditions Générales d’Utilisation. Le genre de truc que personne ne va lire. Personne ? Non ! Car un petit ours résiste toujours et encore à l’envahisseur. Et il se trouve que j’avais du temps à perdre pendant mon trajet… Alors, téléchargeons les CGU (ca, on peut le faire sans se connecter au portail). Et voyons voir.

Alors je ne vais pas vous citer tous les passages « rigolos ». Je vous laisserai un lien pour télécharger les CGU à la fin de cet article si vous voulez le faire par vous même. En revanche, je vais mettre l’accent sur un passage qui a failli me faire tomber de mon siége. Celui où la SNCF vous dit ce que vous devez penser. Oui, vous avez bien lu.

En utilisant ce service, vous reconnaissez que le pirate nuit à la création artistique. Vous DEVEZ le penser.

Qu’on me dise « Ce service interdit l’utilisation et l’accés à des messages pronographiques ». Pourquoi pas. Certes, ca pourrait se discuter; mais on ne vous demande pas de votre avis sur l’industrie pornographique. On vous informe juste que « Ici, c’est interdit » ; à vous de voir si vous êtes d’accord ou pas avec leur positionnement. Mais là, c’est encore plus vicieux ! On ne vous interdit pas de pirater ; on vous demande de penser que c’est mal ! Puncto basta ! (comme on dit dans la langue de Umberto Tozzi)

Voici le lien de téléchargement pour les CGU :